La Présence m’a serrée dans son carquois Une flèche d’or pour le sacre de l’oiseau Couronne mes enchantements Céleste, Je garde les lieux.
La Présence m’a serrée dans son carquois Une flèche d’or pour le sacre de l’oiseau Couronne mes enchantements Céleste, Je garde les lieux.
La Présence m’a serrée dans son carquois Une flèche d’or pour le sacre de l’oiseau Couronne mes enchantements Céleste, Je garde les lieux.
La Présence m’a serrée dans son carquois Une flèche d’or pour le sacre de l’oiseau Couronne mes enchantements Céleste, Je garde les lieux.
La Présence m’a serrée dans son carquois Une flèche d’or pour le sacre de l’oiseau Couronne mes enchantements Céleste, Je garde les lieux.
La Présence m’a serrée dans son carquois Une flèche d’or pour le sacre de l’oiseau Couronne mes enchantements Céleste, Je garde les lieux.
Écriture
La grâce du silence - Livre
Dans le cadre d’un mémoire expérientiel d’anthropologie spirituelle au Prieuré St Augustin, gouaches et paroles se conjuguent comme autant d’oasis au « Va Vers Toi » ontologique, source d’accomplissement dans une alliance d’amour avec tout le Vivant.
« Matrice d’eau, pays de lune,
Par la nuit révélé,
Sève divine,
Germe des noces futures.»
« De l’obscur, un fil d’or a tissé
un passage,
Je suis debout,
Aimantée par l’orient. »
« J’ai sacré la blessure de l’enfant,
dans un chant d’amour au Très Haut. »
« La beauté est quelque chose de virtuellement là, depuis toujours là, un désir qui jaillit de l’intérieur des êtres, ou de l’Etre, telle une fontaine inépuisable qui, plus que figure anonyme et isolée, se manifeste comme présence rayonnante et reliante, laquelle incite à l’acquiescement, à l’interaction, à la transfiguration. » François Cheng
Le confinement est propice au retournement et à l'écriture d'une expérience intérieure. Je me tiens à la Source d'une eau de lumière où chante mon ruisseau, intact, au milieu de la rivière, gardé, préservé des remous de l’ombre. Des coulées dans mon âme, de lumière et d’amour, s’infiltrent dans les mots comme dans l’huile colorée de mes peintures.
Musique silencieuse
Aube de joie
Marche souveraine et humble
Vers l’âme Une
Je suis ta nommée
Ton eau vive en mes veines
Et le Verbe en ma chair
Se fait source et braises
Couleurs éternelles
Sur un papier de pauvreté
Pinceaux, archers vibrants
A main nue, l’Épée de Lumière
Trace l'instant de vie
Gardienne du trésor
Vivant Amour
Dansez, fleurs de l’Immémorial
Elevez-vous orants de l’Être !
Corps et graphies De l'âme
Un exultet mystérieux
Bleu poudré, jaune de Naples et d’or,
Rouge sang de l’Agneau
Douce transparence blanc de Zinc
Noir d’ivoire au sommet de mes nuits
A l’étoile, cueillir l’étincelle
Écoute, Âme, le chant céleste
Du plus fin silence aux nuées obscures
Par les mille et un voiles de lumière
Tu es au secret le joyau du Mystère
Dansez, fleurs de l’Immémorial
Elevez-vous au rang de l’Être !
Autre projet
« Les mots sont ma mémoire silencieuse,
je les porte longtemps à mon insu.
Ils sont lourds de gestation.
Je ne sais pas autrefois à quel point ils vivaient
en moi sans apparaître, se promenant en sourdine,
dans une tonalité basse, se bousculant,
se cherchant au gré des événements de ma vie.
Je pose les yeux sur les sillons de ma terre comme
si quelqu’un les labourait avec moi.
Est-ce la petite en moi ? Peut-être…
Qui sait si l’enfance, chaussée des bottes de sept lieues, ou convoquant les fées, n’est pas plus savante quand elle accomplit dans le secret
des miracles, celui du jaillissement de la vie
et des résolutions heureuses ! »